« La folle histoire du monde » primée au Festival International du Film sur le Handicap de Cannes !
La dernière série JCPMY a remporté le Prix du FIFH dans la section « Clip publicitaire ».
Un immense bravo au réalisateur Henri Poulain, les comédiens Cyrille de Lasteyrie et Grégory Cuilleron, ainsi qu’à toute l’équipe de Story Circus.
L’histoire continue… 😉
Le Mont Ventoux tel que vous ne l’avez jamais vu !
Le 14 juillet prochain, le Tour De France arrivera au Mont Ventoux. Plongez dès maintenant dans cette ascension mythique au travers du regard de Guillaume Buffet et Jérôme Adam : deux entrepreneurs de l’humour responsable. L’un voyant, l’autre aveugle ! Une ascension en tandem préparée sérieusement sans se prendre au sérieux. Nul besoin d’aimer le vélo pour apprécier !
L’un ignore tout ou presque du vélo, l’autre en est un grand amateur. Associés dans la vie, Jérôme Adam et Guillaume Buffet, ont allié leur force et leur motivation pour atteindre cet objectif audacieux : gravir le Mont Ventoux avec leur « drôle » d’engin…
Si l’aventure humaine et sportive est au coeur du défi avec son lot d’émotions, c’est également une gestion surprenant de l’inattendu, des risques, de la complémentarité qui vous attend.
Une aventure retracée dans un documentaire de 26min réalisé par Henri Poulain. Le tout sur fond d’orage spectaculaire avec une qualité d’images cinématographique.
« Seul, on va plus vite… Ensemble, on va plus haut ! »
Un documentaire financé par une campagne de crowfunding sur Kisskissbankbank (+ de 60 participants) et le soutien de plusieurs sponsors : Garmin, Alinéa Conseil, Agefiph, Atos, Edenred, ESSEC, Fondation SNCF, la Française des Jeux (FDJ) et Team Deafi.
Production : JCPMY et StoryCircus
L’histoire continue : retour sur le tournage de « La folle histoire du monde » avec son réalisateur Henri Poulain
JCPMY : Quelles sont les spécificités d’un tournage en fond vert ?
Henri : Pour le tournage de la série « La Folle Histoire du Monde », nous avons filmé en green screen, et les décors ont été conçus intégralement en « matte painting » puis incrustés en post production. Les acteurs sont en costumes mais ne voient pas le décor, et mon rôle est, outre la mise en scène et la direction des acteurs, de faire en sorte que le fond s’intègre au mieux. Grâce aux maquettes que nous avons en amont, je peux agir notamment sur l’orientation des lumières.
JCPMY : Quel épisode a été le plus difficile à tourner ? Lequel t’a procuré le plus de plaisir ?
Henri : Ca n’a pas été spécialement difficile à tourner, et il est compliqué de distinguer un épisode par rapport à un autre. J’ai pris du plaisir à tourner cette série car Cyrille de Lasteyrie et Grégory Cuilleron sont drôles et sympathiques, et parce qu’il y de la comédie, des costumes, etc… La première image que j’ai eue en tête lorsque Jérôme Adam et Guillaume Buffet m’ont parlé de l’éventualité d’une saison 6, est l’archer qui tient son arc d’une main et qui n’en aura pas d’autre pour sa flèche, et développer toute la saison m’a beaucoup plu 🙂
Le souvenir le plus singulier, peut-être, est dans l’épisode « d’Artagnan » quand j’ai demandé aux acteurs de simuler un accent gascon. Le fait qu’ils ne le maîtrisent pas très bien a ajouté de la comédie à la scène.
Quels sont les enseignements d’un tel tournage pour toi ?
Henri : Avec cette technique, on maîtrise tout, donc il est toujours plus agréable de tourner en espace réel, pour les surprises que cela peut engendrer, mais partir en Alaska ou en mer des Caraïbes pour une séquence d’une minute, c’aurait été un peu compliqué 🙂 Je connaissais bien déjà cet outil et je l’utiliserai évidemment dans mes tournages à venir en complément des décors réels.
En tous cas, ce que ce tournage m’a confirmé, c’est que quand on est avec de bons comédiens, dans un bon contexte avec des idées, une bonne équipe technique, etc… c’est décidément un plaisir !
Quels sont tes projets à venir ?
Henri : Je réalise « Les recettes pompettes » avec Monsieur Poulpe, adaptation d’un programme québecois diffusés depuis le mois dernier sur Canal +. Je prépare des programmes pour France 2, un documentaire pour France 3 et une série fiction un peu décalée pour Arte, avec Klaire fait Grrr…
Et je continue de réaliser les programmes web « Data Gueule » avec Julien Goetz et Sylvain Lapoix deux auteurs très brillants aussi, ainsi que « Dans ton flux » toujours avec Klaire.
« La folle histoire du monde », c’est parti !
Tous les mercredis et vendredis pendant 3 semaines, découvrez un épisode de la nouvelle série J’en Crois Pas Mes Yeux. Remontez le temps, l’espace d’1 minute, avec Vinvin et Grégory Cuilleron. Retrouvez-les dans des situations décalées quelle que soit l’époque traversée (en motion capture). Pas de limite pour aborder les sujets autour de l’emploi : maintien, alternance, RQTH… Des sujets aussi sensibles qu’essentiels…
Merci et encore bravo aux acteurs, au réalisateur Henri Poulain et toute l’équipe de Story Circus. Pas facile de jouer et de tourner dans ces conditions 🙂
Nouveaux épisodes pour J’en crois pas mes yeux en tandem
Deux nouveaux extraits du futur documentaire de Henri Poulain qui retracera la préparation et l’ascension du Mont Ventoux par Jérôme Adam et Guillaume Buffet le 12 juin.
La rencontre avec Sébastien Camus, du TeamGarminAdventure
Les tests d’effort à la Pitié Salpêtrière pour mieux évaluer nos capacités et limites
Entraînement J’en crois pas mes yeux autour de Longchamp
Depuis janvier, un planning aussi rigoureux que régulier d’entraînements communs en tandem a été mis en place. En général en Vallée de Chevreuse, puis dans la région de Reims. Récemment Guillaume et Jérôme ont été tester le « fameux » tour de Longchamp dans le Bois de Boulogne, à Paris. L’occasion de battre quelques records et de tester l’ascension du Mont Valérien, tout proche.
Entraînement #2 – premier tour en Vallée de Chevreuse
Samedi 31 janvier 2015
Il est 9h du matin. Froid ! Près de zéro déjà dans Paris. Le froid « pince » mais se fait vite oublier après les premiers tours de roue et les premiers efforts.
D’autant que nous démarrons fort. A la sortie d’Issy-les-Moulineaux, nous attaquons par 4 km de montée pour 130m de dénivelée positive. Idéal pour se réchauffer ! Moins de pente que la semaine précédente, mais un effort plus long, plus soutenu qui passe assez naturellement. Nous sommes tous les deux au delà des 160 pulsations par minute. On y est ! J’en crois pas mes yeux en tandem n’est plus un projet. C’est une réalité.
La réalité, en ce samedi matin, c’est aussi les files de voitures qui nous offrent leur gaz d’échappements. Idéal en pleine montée. Pas de doute, le samedi n’est pas le top en Ile-de-France. Trop de circulation… Il va falloir nous concentrer sur le dimanche pour la suite.
Apprendre la synchro.
Nous sommes globalement plus à l’aise sur notre tandem. Comme le démontrent les petites pointes de vitesse (en descente) jusqu’à 60hm/h. Plus d’appréhension, donc. Le pilotage est définitivement proche de celui d’un vélo. A l’exception de quelques petits déséquilibres en slalomant entre les files de voiture, on se sent à l’aise. Pour ce qui est du pédalage, nous avons encore des progrès à faire. D’autant que nous ne partageons pas encore les mêmes pédales ! Alors que j’ai pu installer mes pédales automatiques Garmin Vector, Jérôme doit encore se contenter de pédales plates cette semaine, faute de chaussures adaptées. Pas idéal, donc pour « pédaler rond », c’est à dire transmettre son énergie tout au long du tour de pédalier. Les à-coups sur les phases ascendantes se font encore sentir. Mais le progrès est déjà très net, particulièrement dans portions « roulantes ».
La mythique vallée de Chevreuse…
Nous ne pouvions pas continuer nos entraînements sans aller poser nos pneus quelque part en vallée de Chevreuse ! Après les frayeurs du verglas à la sortie du bois de Verrières, cap sur le plateau de Saclay – vent glacial de face avec zéro degré – puis sur la longue descente (puis remontée) de Châteaufort : l’entrée dans la vallée de Chevreuse. Enfin moins de voitures. Enfin de la verdure, des espaces sans coup de freins tous les 100m. Nous en profitons !
Des moments de pur bonheur, quand les efforts de l’un et de l’autre se complètent à merveille, que le vent se fait oublier et que le pâle soleil d’hiver remplace les températures glaciales. Le tandem prend soudain tout son sens. Pour moi qui passe des heures absolument seul sur mon vélo habituellement, je découvre une autre dimension du sport.
Au passage, nous immortalisons cette « première » devant la stèle dressée en souvenir de Jacques Anquetil…
Conclusion
Après le « ouf » de la première sortie (« ça passe », donc on va y arriver), voici le plaisir de la seconde, malgré les conditions difficiles et le matériel pas encore totalement au rendez-vous. Alors, oui, on ne roule pas (encore) à 28 de moyenne. Oui, nous nous sommes satisfaits d’une sortie de moins de 70km. Oui, les 527m de dénivelée positive ne sont pas encore grand-chose comparés au mur du Ventoux. Mais nous étions encore en janvier. Notre expérience commune est encore faible. La marge de progression individuelle et surtout collective importante. Et puis, … vous êtes là. Tous ceux qui nous suivent, nous soutiennent. Alors, qu’est-ce qui pourrait nous arrêter ?
Premier entraînement J’en crois pas mes yeux en tandem
Samedi 24 janvier 2015.
Premier entraînement avec Jérôme Adam en tandem. Pour la mise en jambes, on démarre « doucement ». Une boucle de 2 heures programmée. Dans et autour du Parc de St Cloud.
Premières sensations
Départ de la maison (Paris 8è). Je passe chercher Jérôme chez lui (Paris 15). Les 20 minutes entre le 8è et le 15è sont vite avalées. Malgré l’appréhension d’origine, piloter un tandem seul est très facile. Des sensations comparables à celles d’un vélo un peu lourd. Sans plus. Faire un peu attention dans les virages serrés, aux descentes de trottoir (garde au sol réduite et empattement long), c’est à peu près tout.
A deux, les sensations sont évidemment très différentes ! Force de propulsion double pour un poids de l’ensemble quasiment multiplié par deux lui aussi. Mais pour tirer le meilleur de l’ensemble, encore faut-il être synchronisé. Pousser au même moment. Eviter les mouvements latéraux. Anticiper les montées, descentes, accélérations, coups de frein, aborder les virages au même rythme… Une habitude à prendre, que l’on va domestiquer petit à petit.
Pour le moment, c’est surtout notre pédalage qui reste à optimiser. Je sens bien que nous perdons une part non négligeable de notre énergie faute d’une bonne synchronisation de nos appuis respectifs sur les pédales. Les deux pédaliers sont solidaires. Ils tournent donc rigoureusement au même rythme. Même si les manivelles qui supportent les pédales sont toujours parallèles, une fraction de seconde entre nos deux appuis se fait immédiatement ressentir. Nous allons petit à petit apprendre à coordonner nos efforts. L’usage de pédales automatiques, que nous attendons pour la semaine prochaine va nous aider à « pédaler rond » comme disent les pros du vélo.
Une pointe de vitesse à près de 50km/h le long de l’avenue de Paris, à Versailles, nous laisse présager le meilleur. Pas de doute ! Bien coordonnés, à deux, on est plus forts !
Première ascension
JCPMY-Sortie-1 par JCPMY
Outre l’apprentissage du tandem, je voulais profiter de cette première ascension pour tester notre capacité à affronter des pentes supérieures à 10%, ce que nous aurons à subir sur plusieurs kilomètres lors de l’ascension du Mont Ventoux. Depuis le sud de Paris, cap donc vers le Parc de St Cloud, en suivant la boucle de la Seine par Issy-les-Moulineaux et Sèvres. Entrée dans le parc par la Porte de Sèvres.
Instantanément, c’est un « mur » de 550m à 10% de pente moyenne. Au total, une côte d’un peu moins d’un kilomètre à plus de 6% de moyenne pour 53m de dénivelée. On est loin des 1800m de dénivelée du Mont Ventoux, bien évidemment. Mais au moins, savons-nous que nos jambes sont capables de nous propulser dans ces pentes.
Une fois cette première « épreuve » avalée, nous poursuivons à travers le parc jusqu’à Marne-la-Coquette, traversons Versailles, histoire d’immortaliser cette première sortie devant le Château de Versailles sous l’oeil ébahi des touristes japonais. Retour en (quasi) ligne droite et vent dans le dos vers Paris.
Rouler avec un coéquipier aveugle, un handicap ?
La cécité de Jérôme est – plus que jamais – un épiphénomène pour moi sur le tandem. Nos pédales n’ont aucun a priori, évidemment. La coordination des efforts ne se fait pas avec les yeux. Je m’efforce à annoncer les virages essentiels, l’approche des feux rouges si un ralentissement s’impose, etc. Utile pour Jérôme, ou artifice pour me rassurer moi-même ? Je laisserai Jérôme répondre. « Egoïstement », donc, la cécité de Jérôme n’a aucun impact sur notre aventure à deux sur un vélo. Il faudra bien évidemment demander à Jérôme ce qu’il pense de tout ça…
Premier résumé
Au total, nous avons pédalé un peu plus de 35km pour 226m de dénivelée positive en 2 heures. Rien de terrible. Pas très rapide non plus, c’est certain. (il faut dire que le temps passé aux feux rouges « casse un peu la moyenne »). Pas d’objectif de performance, vous l’aurez compris pour ce premier test. Prochaines étapes : un vélo mieux équipé, pour des sorties plus longues, sans doute dans la vallée de Chevreuse, afin d’éviter feux et gaz d’échappement au maximum et de trouver quelques côtes un peu plus longues que celle du Parc de St Cloud. L’essentiel, en tout cas c’est que l’on a envie de recommencer. Très vite. Et cette fois je peux parler aussi au nom de Jérôme qui me donnait rendez-vous pour le week-end prochain à peine notre premier entraînement terminé !
J’en crois pas mes yeux en tandem : de la fiction au documentaire
Depuis 2010, avec les webséries « J’en crois pas mes yeux », (+ de 2 millions de vues) Jérôme Adam et Guillaume Buffet créent du lien entre personnes valides et handicapées. Leur principe est immuable : faites l’humour, pas la guerre !
Avec le documentaire « J’en crois pas mes yeux en tandem », ils persistent et signent : mieux vaut rapprocher qu’opposer. Devant la camera de Henri Poulain, ils vont (tenter de) le démontrer.
En s’engageant à gravir le mont Ventoux en Tandem en juin prochain, ils vont prouver que l’on peut être aveugle (Jérôme Adam) et se fixer des défis que l’on pourrait penser impossibles. Pour Jérôme, sans tandem, pas de Ventoux. Pour Guillaume, le tandem, c’est la motivation qui manquait pour aller « chercher ce rêve ».
A travers ce documentaire, ils souhaitent démontrer qu’à deux on est plus forts que tout seul. Avec ou sans handicap.
Oui, on peut parler de choses (très) sérieuses sans se prendre (trop) au sérieux.
Mais pour que ce défi prenne toute sa dimension, pour que le documentaire puisse se faire, ils ont besoin du soutien de tous. C’est le sens de l’appel au crowdfunding sur Kisskissbankbank. Depuis 10€ jusqu’au sponsoring de la moitié du maillot, c’est plus l’engagement que le montant qui importe.
http://www.kisskissbankbank.com/j-en-crois-pas-mes-yeux-en-tandem
Présentation de « J’en crois pas mes yeux en… par JCPMY
J’en crois pas mes yeux ? En selle !
Il y a quelques jours, nous nous sommes fixé un nouveau défi… tenter l’ascension du Mont Ventoux en tandem, en juin prochain. Une aventure qui a pris quasi instantanément une ampleur qui nous échappe un peu !
Nous voici, déjà, avec nos premiers partenaires. Déjà avec nous premiers soutiens sur la plate-forme de crowd funding (financement participatif) Kisskiss BankBank… et déjà avec notre « monture », financée par Team Deafi (et grâce à La boutique du Vélo).
Et voilà les premiers tours de roue, un mois jour pour jour après la naissance du projet sur Osons la France…
J’en crois pas mes yeux en tandem, ce sera avant tout (ou après tout ?) un film. Un film pour retracer l’aventure et la mobilisation autour de nous. Un film réalisé par Henri Poulain et l’équipe de Story Circus, comme « toujours ». Un film dont vous pourrez voir les premiers instants dans les prochains jours, après l’interview réalisée… ce matin.
A très, très vite, donc pour plus de nouvelles et voici les premières images de la remise du tandem à La boutique du Vélo avec notre partenaire Team Deafi.