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Premier entraînement J’en crois pas mes yeux en tandem

Samedi 24 janvier 2015.

Première sortie, première photo, devant le château de Versailles

Première sortie, première photo, devant le château de Versailles

Premier entraînement avec Jérôme Adam en tandem. Pour la mise en jambes, on démarre « doucement ». Une boucle de 2 heures programmée. Dans et autour du Parc de St Cloud.

Premières sensations
Départ de la maison (Paris 8è). Je passe chercher Jérôme chez lui (Paris 15). Les 20 minutes entre le 8è et le 15è sont vite avalées. Malgré l’appréhension d’origine, piloter un tandem seul est très facile. Des sensations comparables à celles d’un vélo un peu lourd. Sans plus. Faire un peu attention dans les virages serrés, aux descentes de trottoir (garde au sol réduite et empattement long), c’est à peu près tout.

A deux, les sensations sont évidemment très différentes ! Force de propulsion double pour un poids de l’ensemble quasiment multiplié par deux lui aussi. Mais pour tirer le meilleur de l’ensemble, encore faut-il être synchronisé. Pousser au même moment. Eviter les mouvements latéraux. Anticiper les montées, descentes, accélérations, coups de frein, aborder les virages au même rythme… Une habitude à prendre, que l’on va domestiquer petit à petit.
Pour le moment, c’est surtout notre pédalage qui reste à optimiser. Je sens bien que nous perdons une part non négligeable de notre énergie faute d’une bonne synchronisation de nos appuis respectifs sur les pédales. Les deux pédaliers sont solidaires. Ils tournent donc rigoureusement au même rythme. Même si les manivelles qui supportent les pédales sont toujours parallèles, une fraction de seconde entre nos deux appuis se fait immédiatement ressentir. Nous allons petit à petit apprendre à coordonner nos efforts. L’usage de pédales automatiques, que nous attendons pour la semaine prochaine va nous aider à « pédaler rond » comme disent les pros du vélo.
Une pointe de vitesse à près de 50km/h le long de l’avenue de Paris, à Versailles, nous laisse présager le meilleur. Pas de doute ! Bien coordonnés, à deux, on est plus forts !

Première ascension


JCPMY-Sortie-1 par JCPMY

 

Détail de la côte à l'entrée du Parc de St Cloud

Détail de la côte à l’entrée du Parc de St Cloud

Outre l’apprentissage du tandem, je voulais profiter de cette première ascension pour tester notre capacité à affronter des pentes supérieures à 10%, ce que nous aurons à subir sur plusieurs kilomètres lors de l’ascension du Mont Ventoux. Depuis le sud de Paris, cap donc vers le Parc de St Cloud, en suivant la boucle de la Seine par Issy-les-Moulineaux et Sèvres. Entrée dans le parc par la Porte de Sèvres.
Instantanément, c’est un « mur » de 550m à 10% de pente moyenne. Au total, une côte d’un peu moins d’un kilomètre à plus de 6% de moyenne pour 53m de dénivelée. On est loin des 1800m de dénivelée du Mont Ventoux, bien évidemment. Mais au moins, savons-nous que nos jambes sont capables de nous propulser dans ces pentes.

Une fois cette première « épreuve » avalée, nous poursuivons à travers le parc jusqu’à Marne-la-Coquette, traversons Versailles, histoire d’immortaliser cette première sortie devant le Château de Versailles sous l’oeil ébahi des touristes japonais. Retour en (quasi) ligne droite et vent dans le dos vers Paris. 

Rouler avec un coéquipier aveugle, un handicap ?

La cécité de Jérôme est – plus que jamais – un épiphénomène pour moi sur le tandem. Nos pédales n’ont aucun a priori, évidemment. La coordination des efforts ne se fait pas avec les yeux. Je m’efforce à annoncer les virages essentiels, l’approche des feux rouges si un ralentissement s’impose, etc. Utile pour Jérôme, ou artifice pour me rassurer moi-même ? Je laisserai Jérôme répondre. « Egoïstement », donc, la cécité de Jérôme n’a aucun impact sur notre aventure à deux sur un vélo. Il faudra bien évidemment demander à Jérôme ce qu’il pense de tout ça…

Premier résumé
Au total, nous avons pédalé un peu plus de 35km pour 226m de dénivelée positive en 2 heures. Rien de terrible. Pas très rapide non plus, c’est certain. (il faut dire que le temps passé aux feux rouges « casse un peu la moyenne »). Pas d’objectif de performance, vous l’aurez compris pour ce premier test. Prochaines étapes : un vélo mieux équipé, pour des sorties plus longues, sans doute dans la vallée de Chevreuse, afin d’éviter feux et gaz d’échappement au maximum et de trouver quelques côtes un peu plus longues que celle du Parc de St Cloud. L’essentiel, en tout cas c’est que l’on a envie de recommencer. Très vite. Et cette fois je peux parler aussi au nom de Jérôme qui me donnait rendez-vous pour le week-end prochain à peine notre premier entraînement terminé !