Série 6, épisode 1 : "Cro Magnon - La Folle Histoire du Monde"

Les partenaires
Série 6

Agefiph
Areva
Atos
BNP Paribas
Capgemini
Edenred
EDF
Natixis
Société Générale
Logo achat

Les vidéos
Série 5

Episodes précédents
Episodes suivants

Série 5, épisode 1 : "Héros du quotidien"

Les partenaires
Série 5

Agefiph
Atos
BNP Paribas
Capgemini
Dassault Systèmes
Edenred
EDF
Essilor
Fondation Geodis
Groupe BPCE
Pôle Emploi
Société Générale
Logo achat

Série 3, épisode 1 : "Welcome"

Les partenaires
Série 3

Accor
Atos
BNP Paribas
Capgemini
Dassault Systèmes
Edenred
EDF
Essilor
Fondation Geodis
Pôle Emploi
Safran
Société Générale
Logo achat

Série 2, épisode 6 : "Ma pauvre petite"

Les partenaires
Série 2

Accor
ATMB
BNP Paribas
Capgemini
Cofely
Dassault Systèmes
Essilor
Fondation Geodis
GRDF
Microsoft
Pepsico
RTE
Société Générale
Thalès
Logo achat

Episode 6 : ma pauvre petite

• La mine compassée est-elle indispensable face à une personne handicapée ?

• La position assise limite t’elle les facultés intellectuelles ?
• Est-il bienvenu d’appeler sa collaboratrice «ma caille» ?

 

A savoir

Vous vous souvenez, dans la série 1 de J’en crois pas mes yeux, Vinvin se sentait obligé de hurler à l’oreille d’Aziz. Et Aziz, aveugle, trouvait cela assez bizarre, forcément. «Je suis sourd, pas aveugle» !

Bien souvent, on a tendance à modifier profondément son comportement – de façon tout à fait inconsciente – face à une personne handicapée. Parler fort, alors que son interlocuteur est malvoyant, adopter une attitude infantilisante face à un adulte, car il est en fauteuil … comme si toute personne handicapée cumulait forcément TOUS les handicaps à elle seule.

De nombreuses personnes handicapées ont besoin d’un environnement adapté, c’est certain (bureau, espace de travail, accès, …). Mais environnement adapté ne signifie pas forcément comportement adapté.

Thierry a franchement l’air d’être un gros con. Lui n’a pas forcément les moyens d’adapter son comportement. Il est maladroit. Il est lourd. Avec tout le monde, on peut lui reconnaître ça (le reconnaître n’est pas forcément l’admettre … c’est une autre question). Mais, la «lourdeur», ce n’est pas donné à tout le monde. Alors, restons naturels…

Aller plus loin

• Elle aurait pu m’avertir, je ne savais pas quoi faire !

Se retrouver face à une personne en situation de handicap, si l’on n’en a pas l’habitude ou si l’on n’est pas formé (ce que ces épisodes et leurs conseils participent à faire justement !), peut décontenancer ou faire paniquer un interlocuteur : dans ce cas, demandez simplement à la personne handicapée si elle a besoin d’aide et la manière dont vous pouvez vous adapter, elle appréciera cette offre même si elle la décline (dans le cas où elle n’a besoin de rien). A l’inverse être averti à l’avance d’une situation de handicap peut faire s’inventer des difficultés et des besoins imaginaires que l’on va projeter sur la personne handicapée même s’ils ne lui correspondent pas (par exemple enlever les chaises d’une table alors que la personne peut se transférer, articuler très lentement alors qu’elle n’a pas de problème d’audition, etc…). 

La personne handicapée, qui cherche à vivre de la manière la plus autonome possible, peut choisir d’avertir de son handicap, ou à l’inverse de se comporter comme ses autres collègues ou amis sans avertir à l’avance de sa particularité. De la même manière qu’il n’y a pas de troubadour pour annoncer l’entrée d’une femme ou d’une personne de couleur dans une assemblée (ou de toute personne faisant partie de ce que l’on appelle les « minorités visibles »), il n’a pas à y en avoir pour annoncer la participation d’une personne handicapée, que son handicap soit visible ou invisible. 

Les personnes handicapées représentent environ 10% de la population (et les personnes en situation de handicap environ un tiers), leur participation aux différents aspects de la vie ne devrait donc rien avoir d’exceptionnel, même si c’est encore le cas.

Cela n’empêche pas une personne qui a besoin d’aménagements spécifiques de s’enquérir de leur présence à l’avance. En l’état actuel de l’accessibilité en France, il reste par exemple aventureux pour une personne en fauteuil roulant de se rendre dans un bâtiment sans se renseigner auparavant sur l’absence de marches, la présence d’un ascenseur en état de fonctionnement, l’existence de places de stationnement réservées à proximité, etc. Mais si elle décide de le faire, elle peut très bien passer par d’autres interlocuteurs (accueil, gardien, services généraux, cellule handicap) que ceux qu’elle va au final rencontrer pour sa réunion.