Episode 3 : stress
A partir de quand est-on en retard ?
Délicatesse et management sont-ils incompatibles ?
Le handicap fait-il ressortir le naturel ?
Aller plus loin…
L’avantage du stress, c’est qu’il fait sortir ce qui est enfoui au fond de chacun, les a priori, les préjugés, les craintes, les angoisses et même tous les petits défauts. Au grand jour, sans déguisement, sans retenue. Enfin, avantage… Dont on se passerait parfois.
Craindre qu’une personne handicapée ralentisse l’équipe, n’est-ce pas naturel ? A-t-on le droit d’être stressé par le handicap d’une personne ? A fortiori quand on ne connait pas ce handicap ? Ou est-ce forcément le signe d’une personnalité étriquée ?
Dans le langage de tous les jours, on s’imagine qu’un « handicap » rend tout plus compliqué. Faut-il pour autant tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler à une personne handicapée ? Est-ce une gaffe de demander « Tu vois ce que je veux dire ? » à une personne aveugle ? Le politiquement correct ne nuit-il pas à la simplicité des relations ?
La bonne nouvelle, c’est que les collaborateurs handicapés… comme tous les autres, souhaitent être reconnus pour leurs compétences, êtres considérés comme des personnes à part entière. Alors leur parler naturellement, quitte à être maladroit, n’est-ce pas la meilleure façon de répondre à cette demande ? Il sera toujours tant d’ajuster ensemble le tir.
Sans aucun doute en tout cas, en entreprise comme ailleurs, le pire c’est la solitude. Plus on est de fous (à se jeter dans une relation que l’on ne maîtrise pas), plus on rit, finalement.
Qui a dit que l’entreprise, c’est pas fait pour rigoler ?
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